Tomas Tatar, Victor Mete, Jordan Weal et Ryan Poehling étaient des cas douteux pour affronter les Ducks, mais, finalement, seuls les deux derniers ont été contraints à rester à l'écart. « Dans le cas de Tatar, il a voulu jouer hier (jeudi). Il s'est tout de même assez bien débrouillé, car il savait que nous étions à court d'hommes, a déclaré Claude Julien. Et aujourd'hui, c'était une chance de lui donner du repos puisqu'il a perdu beaucoup d'énergie hier et qu'on veut s'assurer qu'il sera prêt pour demain. »
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Jonathan Drouin, quant à lui, s'est, à nouveau, joint à ses coéquipiers pour l'entraînement et, cette fois-ci, il n'a pas quitté la patinoire avant la fin. En l'absence de Tatar, c'est lui qui a pris place aux côtés de Brendan Gallagher et Phillip Danault sur le premier trio.
Voici d'ailleurs les trios à l'entraînement :
De plus, Drouin faisait aussi partie de la première vague de l'avantage numérique en compagnie de Jeff Petry, Phillip Danault, Brendan Gallagher et Nick Suzuki. Il n'en fallait pas plus pour conclure qu'il serait de retour demain (samedi) contre les Maple Leafs de Toronto au Centre Bell, mais, malheureusement, il semble que, à moins d'un revirement de dernière minute, ce ne sera pas le cas.
Drouin a été blessé le 15 novembre lors d'un affrontement contre les Capitals de Washington. Sa blessure au poignet gauche a ensuite requis une intervention chirurgicale qui l'a tenue, jusqu'à ce jour, à l'écart du jeu durant 37 matchs. Il semble cependant évident que sa récupération prend plus de temps que prévu puisque l'équipe médicale avait, au départ, évalué son absence à huit semaines ce qui signifiait un retour vers la fin janvier.
« Non, pas encore, je ne suis pas encore arrivé au point, a affirmé Drouin après l'entraînement des siens. Je ne sais pas, peut-être demain, peut-être un autre jour, je ne peux pas le dire aujourd'hui que ça va être demain. Je me sens mieux, mais on verra samedi matin comment ça se passe. Je vois une progression. Il y a encore des petites choses qui me dérangent, avec lesquelles je dois encore travailler, a-t-il ajouté, mais je me sens bien et je ne suis pas loin d'un retour. C'est sûr que c'est long et que je suis un peu impatient. C'est une saison qui est longue pour moi, a-t-il confié. Aujourd'hui c'est une bonne journée, mais on va regarder encore demain. »
« C'est une blessure qui a requis une chirurgie. À un moment donné, la décision revient au joueur, a pour sa part déclaré l'entraîneur-chef. On ne peut pas forcer un joueur à revenir au jeu s'il n'est pas confortable. En bout de ligne, c'est le joueur qui le sait. Les médecins m'ont dit que c'était guéri. Maintenant, ça revient au joueur de savoir à quel moment il se sentira prêt à jouer. On attend donc la réponse de Jonathan nous aussi. »
Il semble donc que ce soit une question de confort pour le principal intéressé. Néanmoins, c'est sûrement une déception pour tout l'état-major, ses coéquipiers et les partisans qui avaient bon espoir de le voir dans l'alignement si ce n'est contre les Leafs samedi, à tout le moins lundi contre les Coyotes de l'Arizona comme l'avait mentionné Julien hier (jeudi). Même si son absence contre Toronto est quasi certaine, il est cependant encore prématuré de le rayer du match contre les Yotes. En effet, Drouin a confié qu'il avait, comme de nombreux Québécois, dû pelleter ce matin et que ça s'était bien déroulé. L'espoir est donc encore permis.
Invité à commenter la situation de Drouin, Ilya Kovalchuk y est allé d'une réponse humoristique :
Avant d'être blessé, l'attaquant âgé de 24 ans avait marqué sept buts et amassé huit mentions d'aide en 19 rencontres, pour une moyenne de 0,79 point/match, mais ce qui est le plus important, Drouin avait enfin commencé à jouer comme la vedette que tous voyaient en lui sans qu'il ne l'ait encore manifesté sur la patinoire de façon constante.
Les chances du Tricolore de participer aux séries sont très minces, pour ne pas dire extrêmement minces, mais, pour y parvenir, le Canadien a absolument besoin de l'apport offensif de Drouin. Espérons donc qu'il sera de retour plus tôt que tard.