C'est du moins ce qu'a avancé le journaliste attitré à la couverture de l'équipe pour le média The Athletic, Kevin Kurz.
Il évoque plusieurs éléments selon lesquels le défenseur étoile discuterait intensément par le biais de son agent avec le directeur général de l'organisation, afin de s'entendre sur un pacte s'approchant de celui qui a été octroyé à Drew Doughty.
On parle ici d'une entente de huit ans pour un montant total de 88 M$, soit 11 M$ par saison. Il est difficile de comprendre comment un défenseur qui a été blessé gravement à deux reprises au cours d'une même campagne, ratant près de 30 rencontres en saison régulière et subissant une opération à l'aine durant les jours qui ont suivi le dernier bal printanier, puisse être une police d'assurance pour un contrat de huit ans.
La vitesse de Karlsson était le point fort de son jeu, surtout quand il venait le temps de lui offrir de l'espace à 4 contre 4 ou encore en prolongation à 3 contre 3. Il faut toutefois se rendre à l'évidence qu'il a perdu beaucoup de sa vitesse en raison des blessures énumérées plus haut.
Est-ce qu'il sera en mesure de revenir au niveau de jeu à lequel nous étions habitués? Rien ne le garantit.
Selon ses performances cette année, rien ne justifie un tel salaire. Comme on dit dans la business du hockey : «On ne paie jamais un joueur pour ce qu'il va faire, mais bien, ce qu'il a fait!»
Sur cette prérogative, il fera sauter la banque. Il ne faudrait pas se surprendre de voir une transaction survenir lors du repêchage si les Sharks ne venaient pas à s'entendre avec le défenseur suédois.