Pour ce match, nous aurons droit à un affrontement entre les deux meilleures formations du tournoi jusqu'à présent. D'un côté, il y aura le Canada qui est invaincu (6-0) et n'a jamais tiré de l'arrière dans le tournoi. Encore plus incroyable, l'unifolié n'a toujours pas accordé un but à forces égales. L'avantage et le désavantage numérique fonctionnent bien avec une efficacité de 33,3 % et de 76,5 % respectivement. Le pourcentage d'arrêts des portiers canadiens se situe à 96,8 %.
À l'opposé, les États-Unis ont mal entamé leur tournoi, mais n'ont plus perdu depuis. Ils ont inscrit 34 buts et n'ont accordé que 10 buts à leurs adversaires. Leurs unités spéciales sont excellentes, alors qu'ils capitalisent sur 42,9 % de leurs avantages numériques et qu'ils résistent à 76,5 % de leurs situations à court d'un homme. Les gardiens des États-Unis ont maintenu un pourcentage d'arrêts de 92,7 %.
Pour gagner, le Canada devra appliquer beaucoup de pression aux défenseurs américains qui en ont eu plein les bras avec les Finlandais hier soir. Ces derniers ont comblé un déficit de deux buts en troisième période. Ils l'ont fait en prenant les défenseurs américains à contre-pied. La pression était si forte sur les États-Unis qu'ils ont eu deux pénalités pour avoir retardé la partie. C'est le type de pression que le Canada devra appliquer sans cesse durant le match.
Tout est en place pour un match d'anthologie de soixante minutes entre le Canada et les États-Unis, que demander de mieux?