À quoi peut-on s'attendre du nouveau venu russe?
Hier,nous vous présentions la nouvelle acquisition québécoise des Canadiens de Montréal et ce qu'il pourrait apporter à la défensive montréalaise. Mais qu'en est-il de l'autre nouveau venu? Quelles sont les attentes envers Kovalchuk?
QZ
Ilya Kovalchuk n'a pas besoin de présentation. Ancien premier choix au total en 2001 par les Thrashers d'Atlanta, Kovalchuk est l'un des bons pointeurs des années 2000. En effet, lors de sa carrière en Amérique du Nord, Kovalchuk a cumulé 436 buts et 423 passes pour un total de 859 points en 897 matchs avec les Kings de Los Angeles, les Devils du New Jersey et les Thrashers d'Atlanta. En 2005-2006, il avait même frôlé les 100 points avec une récolte de 98 points, 52 buts et 46 passes, en 78 matchs avec les Devils du New Jersey.
En 2012-13, Kovalchuk avait surpris tout le monde en décidant de quitter la LNH pour aller jouer en Russie dans la KHL avec le SKA de Saint-Pétersburg. Cinq ans plus tard, il décide de faire un retour dans la LNH pour y gagner la Coupe Stanley. Cependant, les résultats sont en deçà des attentes. C'est pourquoi les Kings ont racheté son énorme contrat de 6,5 millions de dollars pour les deux prochaines années. Pourra-t-il relancer sa carrière avec les Canadiens de Montréal?
À quoi devons-nous nous attendre de Kovalchuk?
On doit l'avouer, Ilya Kovalchuk n'est plus le joueur du début des années 2000. Âgé de 36 ans, il prend de l'âge et ralentit énormément. Cependant, il possède toujours un talent offensif extraordinaire. Avec les blessures de Gallagher, Drouin, Armia et Byron, Ilya Kovalchuk pourrait bien venir donner un coup de main à Domi, KK et Tatar pour inscrire des buts au pointage. Comme l'a mentionné Bergevin lors de son point de presse d'hier, Ilya Kovalchuk représente un risque peu élevé avec son contrat de 700 000 $ pour le reste de la saison.
Un autre point que l'on devra surveiller du côté de Kovalchuk est son attitude. En effet, au fil des saisons, plusieurs considèrent Ilya Kovalchuk comme un joueur solitaire qui pense à lui avant l'équipe, tout le contraire de l'équipe montréalaise. Est-ce que c'est ce qui pourrait expliquer son exécrable différentiel? En carrière, Ilya Kovalchuk n'a jamais eu un différentiel positif, sauf lors de la saison 2009-2010.
Force est d'admettre que, malgré l'acquisition du Russe, les chances de voir le CH participer aux séries éliminatoires sont très minces. Présentement, l'équipe se retrouve au sixième rang de la division Atlantique avec six points de retard sur le Lightning de Tampa Bay et sept sur la deuxième équipe du « wild card », Flyers de Philadelphie.
