Le cerbère est clair, il n'a jamais eu sa chance au sein de l'organisation du Tricolore. Par contre, être repêché par son équipe d'enfance, c'était un rêve devenu réalité
« J'ai toujours été un grand amateur des Canadiens. Quand j'avais entre sept et onze ans, mon père nous achetait un forfait de 10 matchs pour aller voir les joutes du Tricolore. J'étais vraiment partisan, donc avoir eu la chance de me faire repêcher par l'équipe, c'était un rêve. Je me sens vraiment chanceux d'avoir pu vivre ça. »
Quel était le plan de l'organisation du Canadien avec Fucale?
« Dès mon arrivée au sein de l'équipe, les dirigeants m'ont toujours dit qu'ils avaient de grands plans pour moi et qu'ils voulaient me faire jouer dans la LNH. Pour moi, c'était une fierté. Je travaillais fort chaque jour pour atteindre les objectifs placés en moi. Quand je regarde en arrière, aujourd'hui, c'est sûr que c'est une déception pour moi de ne pas avoir eu la chance de jouer avec les Canadiens. Le simple fait de ne pas avoir eu la chance, ne serait-ce qu'une seule fois, de prouver ce que je savais faire, a été très décevant. »
Avec son premier match et son premier blanchissage hier dans la LNH avec les Capitals de Washington, disons que Fucale a certainement oublié pendant un moment ses difficultés des dernières années.