Marc Bergevin a vraiment pensé à tout!
Depuis le début de la pandémie, tout a été surréaliste dans la LNH. En effet, pensons aux deux saisons écourtées mais qui ont tout de même eu lieu. Aux séries de fin de saison en plein été dans une « bulle », un repêchage virtuel, un plafond salarial stagné, des protocoles COVID-19 et des quarantaines.
Bref, nous pourrions en ajouter à cette liste déjà trop longue et nous devons applaudir les efforts du circuit Bettman pour l'ensemble de l'oeuvre, malgré ce contexte des plus irréels, nous avons eu et avons encore du hockey...
La mission de Marc Bergevin
Lorsque le directeur général du Canadien a vu, contre toute attente, sa formation battre les Penguins de Pittsburgh en première ronde des séries, puis s'incliner la ronde suivante face aux Flyers de Philadelphie la ronde suivante au mois d'août dernier, il a tout de suite su qu'il avait entre les mains une équipe jeune, dynamique et rapide. Cependant, pour aller plus loin, certains ajouts étaient nécessaires pour aspirer à un niveau supérieur...
Puis, en l'espace de quelques semaines, Bergevin ajouta Joel Edmundson, Jake Allen, Josh Anderson, Michael Frolik et Tyler Toffoli, à une équipe déjà compétitive.
Ces nouvelles acquisitions venaient alors ajouter du poids et de la stabilité en défense, un second gardien talentueux et fiable pour appuyer Carey Price, puis de la force de frappe en attaque!
Toutefois, la mission d'amener l'organisation jusqu'au niveau où il était convaincu qu'elle pouvait se rendre n'était pas encore terminé. Il ajouta ainsi un vétéran de 6 pieds, 3 pouces pour venir placer ses grosses fesses devant le gardien adverse en avantage numérique! Corey Perry a comblé cette lacune du jeu qui, depuis plusieurs saisons, faisait malheureusement défaut. Tout en apportant son leadership et ses mains pour enfiler des buts importants.
La poursuite du succès n'étant pas encore terminée pour le DG du Canadien, il congédia coup sur coup les entraîneurs Claude Julien, Kirk Muller puis Stéphane Waite, faisant ainsi place à Dominique Ducharme, Alex Burrows et Sean Burke, qui amenèrent assurément un nouveau discours et une nouvelle culture dans l'équipe.
Et tout récemment, lorsque l'organisation fut placée sur le protocole de la COVID-19 pendant plus d'une semaine, Bergevin a transigé avec les Sabres de Buffalo pour mettre la main sur le joueur de centre Eric Staal, auteur de 1031 points, dont 439 buts dans la LNH.
Le lendemain, il signa le jeune prodige de 20 ans Cole Caufield pour trois ans avec le Bleu-Blanc-Rouge. Le meilleur pointeur de la NCAA fera sa quarantaine de sept jours, avant de joindre la « bulle » du Rocket de Laval sous les ordres de Joël Bouchard.
Avec un calendrier chargé de 25 rencontres en 43 jours, il ne serait pas surprenant de voir Caufield se greffer au CH d'ici la fin de la saison, après avoir joué quelques parties dans la Ligue américaine.
Weber, Perry, Staal et Price, un sentiment de déjà-vu...
En associant ces quatre noms, nous associons également le total de cinq médailles d'or canadiennes olympiques...
Le plus intéressant, c'est que lors de la conquête de la médaille d'or aux jeux de Vancouver en 2010, Weber, Staal et Perry faisait partie de cette incroyable équipe.
Puis, aux jeux de Sotchi en 2014, Price s'est joint à Weber et Perry pour embrasser une autre médaille d'or olympique pour le Canada!
Voilà un quatuor de gagnants réunis ensemble, désirant le même but ultime, soit le prestigieux trophée de la Coupe Stanley.
Perry et Staal ont déjà une bague à leur doigt, Price et Weber y sont en quête...
Certes, les quatre vétérans uniront leur talent et leurs expériences aux jeunes Kotkaniemi, Suzuki et Caufield, pour ne mentionner que ceux-ci, et se rendre au but ultime de tout joueur de hockey...
Définitivement, Marc Bergevin a pensé à tout!
En rafale : ⬇⬇
| SONDAGE | ||
Selon vous, est-ce que le CH peut se rendre jusqu'au bout? | ||
| Oui | 45 | 63.4 % |
| Non | 26 | 36.6 % |
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