Évidemment, puisque les Penguins s'amènent à Montréal demain, Letang a été questionné sur son intérêt d'un jour évoluer pour le Tricolore.
« J'ai passé ma carrière avec les Penguins, ils m'ont donné ma chance, m'ont aidé à passer au travers de toutes les épreuves dans ma vie. J'ai eu le soutien de nos deux propriétaires, Mario Lemieux et Ron Burkle. J'ai une relation solide avec plusieurs joueurs, dont Sidney [Crosby]. [...] Mais si j'ai à m'asseoir et penser que le hockey est une business, que tout peut arriver et qu'un jour, les Penguins décideront de rebâtir et de laisser aller le vieux bois mort, c'est sûr que le Canadien - je viens de Montréal, je suis né là-bas – serait dans les choix intéressants», a déclaré celui qui sera admissible à l'autonomie complète l'été prochain.
« C'est dur de s'imaginer dans un autre chandail quand ça fait 15 ans que tu portes le même, mais si tu me disais demain matin que les Penguins ne voulaient plus de moi, puis s'il fallait que je te donne un top 3 ou top 4 d'équipes [à choisir], c'est sûr que le Canadien serait l'une des formations. »
La pression pour Letang, ça ne l'intimide pas!
« Je veux la pression sur mes épaules, je veux être la personne qui performe pour son équipe. Cela amène le meilleur de moi, a-t-il dit. Il y a différents types de personnalité. Des gars aiment dans un marché où les gens ne les reconnaissent pas au restaurant et où la pression médiatique n'existe pas. Il n'y a pas 100 personnes pour poser des questions après les matchs et analyser tous les faits et gestes des joueurs. D'autres aiment le spotlight. [...] Moi, j'aime les marchés de hockey, la pression. »
Est-ce que vous aimeriez voir Letang dans l'uniforme du CH?