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Les Sénateurs durcissent le ton à l'endroit du gouvernement ontarien

PUBLICATION
J.-M. Fortin
28 janvier 2022  (12h42)
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Depuis quelque temps avec le variant Omicron, les différents gouvernements provinciaux du Canada ont pris la décision d'interdire les partisans ou de limiter ce nombre aux rencontres sportives, ce qui ne plaît pas aux dirigeants des équipes en question.

Nous apprenons aujourd'hui dans le Ottawa Sun, que la haute direction des Sénateurs d'Ottawa a laissé savoir qu'ils en avaient assez de ces restrictions sanitaires. Comme l'expression le dit si bien « assez, c'est assez » et les Sens veulent retrouver leurs partisans.

« C'est triste. Je ne sais pas qui sont les gens qui proposent ces règles », souligne le propriétaire des Sénateurs, Eugene Melnyk. Dans son entrevue avec le Ottawa Sun, Melnyk ne s'est pas caché, loin de là, en y allant de phrases assez révélatrices sur son point de vue sur la situation actuelle. « Ils sont mal informés et ont mal calculé. Ils devraient être défiés, et ils seront défiés. »

La colère n'est pas seulement chez le propriétaire du club, alors que le président des opérations commerciales du club, Anthony LeBlanc, y a également été de quelques déclarations :

« Je vais prendre 50 % (capacité), mais je peux vous dire que ma vision du monde est la raison pour laquelle nous devrions être à plus de 50 %. »

Ce n'est pas terminé, LeBlanc, vraisemblablement frustré de la situation, a également déclaré ceci :

« Nous devrions être à 100 %. Nous avons les installations; nous avons un flux d'air à la pointe de la technologie. Nous avons veillé à ce que le trajet de chacun vers la patinoire et le retour soit sécuritaire. »

Quelques instants plus tard, LeBlanc a déclaré qu'aucun cas de COVID-19 n'a été répertorié dans les événements au Canadian Tire Centre, qui a accueilli 15 000 partisans à chacun de ces événements.

« Nous savons tous quelles sont les incohérences en place qui sont à peine visibles à l'oeil nu. (Melnyk) rassemblera la documentation qu'il présentera au Premier ministre (Doug Ford) et je sais qu'ils ont eu des conversations », indique le président des opérations commerciales du club.

« Nous lui fournirons un second examen objectif d'un point de vue scientifique. Nous ne sommes pas assis ici à chercher une quelconque forme de traitement spécial. Nous demandons simplement aux gens de regarder cela de manière rationnelle et de dire : "Ça ne fait pas de sens" », souligne LeBlanc, en n'oubliant pas de dire que le passé de Melnyk avec Biovail Corp lui a donné accès à des scientifiques pour avoir un meilleur portrait sur la situation.

Melnyk emploie des scientifiques avec lesquels il a travaillé au cours des dernières décennies afin de pouvoir mettre en place un argumentaire expliquant pourquoi les restrictions actuelles qui sont en place pour des installations comme le Centre Canadian Tire n'ont absolument aucun sens d'un point de vue scientifique.

Avant de conclure son entrevue, Anthony LeBlanc y est allé d'une autre déclaration choc :

« Je ne comprends pas où nous avons eu ce droit exclusif ici en Ontario, pour dire que nous sommes la seule place en Amérique du Nord qui sait ce que nous faisons et nous allons le garder fermé... », tout ça en indiquant qu'il soutient malgré tout le gouvernement Ford, mais qu'il faut parfois prendre un pas de recul.

Et vous, aimeriez vous que le CH prenne une telle initiative pour forcer la main de François Legault et de la santé publique du Québec, pour pouvoir permettre à leurs partisans d'assister aux rencontres locales?

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