Evander Kane est (encore) dans le trouble
L'attaquant des Sharks de San Jose, Evander Kane, est encore dans le trouble. Un juge fédéral des faillites a donné le feu vert dans un procès intenté par Hope Parker, qui allègue que Kane a renoncé à une promesse de lui verser au moins 2 millions de dollars si elle avortait leur grossesse.
Parker a d'abord intenté une action en justice en 2018 devant un tribunal de la Californie pour obtenir des témoignages de Kane, mais ce dernier dit qu'il a changé d'avis sur le paiement de Parker avant qu'elle ne lui envoie la preuve de l'avortement. Cet argument n'a absolument rien fait pour influencer le juge des faillites Stephen Johnson.
« La plaignante (Parker) n'était pas disposée à interrompre sa troisième grossesse jusqu'à ce que le défendeur (Kane) lui offre deux à trois millions de dollars pour le faire. », écrit Johnson.
Selon les documents du tribunal des faillites, Parker aurait avorté deux fois auparavant, et Kane lui a versé 125 000 dollars pour le deuxième avortement.
« Ensuite, le 13 juin 2018, la demanderesse a envoyé au défendeur un message texte de ses résultats de laboratoire, qui confirmaient qu'elle avait mis fin à la troisième grossesse. Lorsque la demanderesse a demandé au défendeur de la mettre à jour sur l'état de son paiement, le défendeur, pour la première fois, a dit (à la demanderesse) qu'il n'allait pas la payer, en déclarant : Je vais demander à mon avocat de vous contacter je ne m'occupe plus de ça alors. »
« Je peux déduire de la plainte que le plaignant a faussement dit qu'il paierait (...) pour avorter la troisième grossesse, et qu'il l'a fait pour la tromper afin qu'elle subisse effectivement cet avortement. »
L'affaire Parker a été retardée en raison de COVID-19, et elle est actuellement toujours dans le processus de faillite.
« Pour utiliser une analogie avec la boxe, c'est le premier round de ce litige, a déclaré Schuyler Carroll, avocat spécialisé dans les faillites chez Loeb & Loeb. Il reste encore neuf rounds à disputer. Parker a gagné ce round, mais elle a encore un long chemin à parcourir. Cela dit, comme une grande partie des faillites sont résolues par un règlement, une décision comme celle-ci conduit souvent à des discussions de règlement. »
Bref, une histoire très complexe qui n'a pas fini de faire jaser.
Crédit: theathletic.com
