Dès sa première chronique, l'entraîneuse de l'équipe canadienne lors de la première médaille d'or remportée par l'équipe nationale de hockey féminin au Jeux olympiques de Salt Lake City en 2002, a discuté de la place de la femme dans le hockey.
«Comment définit-on un talent égal par rapport à quelqu'un qui n'a pas été exposé à une expérience similaire? Qui n'a pas le même âge, le même environnement, le même genre, qui vient peut-être d'un milieu différent. On peut avoir un profil de joueurs, d'individus qui se ressemblent, mais en même temps, du talent, c'est d'offrir à la personne un environnement pour qu'elle ou il puisse grandir à l'intérieur de ça.»
«Tant et aussi longtemps que tu n'embauches pas les gens, tu ne sauras pas comment ces personnes-là vont nécessairement réagir. [...] L'idée est de croire en un potentiel. J'ai d'ailleurs fait ça lorsque j'ai embauché Isabelle Leclaire avec le programme de hockey féminin des Carabins de l'Université de Montréal et depuis ce temps-là, elle fait un travail extraordinaire. Il faut regarder les compétences et l'humain derrière celles-ci. Il faut voir la force de l'équipe. On le voit dans d'autres domaines et le hockey n'est pas différent à ça.»