En effet, le Québécois a révélé avoir reçu une offre contractuelle du Canadien à l'été 2016, avant de finalement s'entendre avec les Blues sur les modalités d'un contrat de deux ans. Bien qu'il avoue avoir toujours voulu jouer pour son équipe d'enfance, le risque associé à un contrat d'une année seulement l'a poussé à choisir une autre équipe.
« Ce n'était pas il y a deux ans, lorsque je me suis joint aux Golden Knights de Vegas. C'était la fois précédente, deux ans plus tôt (NDLR : à l'été 2016), et c'était une offre d'un an. J'avais signé pour deux ans à Saint-Louis. [...] C'est un rêve pour moi de jouer à Montréal un jour et je l'avais mentionné à quelques reprises déjà; j'étais déçu de la façon que ça s'était passé. »
« Je ne veux pas sortir une bombe dans les médias. J'ai beaucoup de respect pour Marc Bergevin et l'organisation. Il a négocié de la façon qu'il pensait m'avoir et j'avais d'autres options. Je ne pouvais pas prendre la chance de lever le nez sur (une offre de) deux ans et 7,5 M$ à Saint-Louis et un montant inférieur pour un an à Montréal. Ça ne faisait pas de sens et je connaissais Saint-Louis. C'était l'équipe qui m'avait repêché et qui pouvait me confier un rôle offensif. »
On peut constater dans les propos de David Perron que la peur du marché montréalais et de la réaction de la direction du club face à une baisse de régime ont été des éléments importants dans son choix, bien que le montant et la durée du contrat restent les éléments clés de sa décision finale.
« J'avais peur qu'avec Montréal, si l'expérience ne commençait pas bien, ils allaient tourner la page après deux ou trois mois. Ou bien tu te retrouves sur le 4e trio et l'année d'après, tu prends le chemin de l'Europe. [...] Plusieurs me voyaient sur la pente descendante. C'est plus facile d'en parler maintenant que j'ai eu trois ou quatre saisons d'affilées. Mais à l'époque, personne ne voulait me donner plus que deux ans. »
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Crédit : RDS